top of page

'' A l'Intérieur du Silence...''

Spect ALIDS visuel 3 Cie HQNSP.jpg

" A l'Intérieur du Silence..." - Création 2025

​​

‘’Face au brouhaha de nos sociétés, qui sature nos oreilles en même temps qu’il détourne notre attention, la quête du silence devient un véritable défi. Comment lutter contre le bruit et retrouver la sérénité ?’’

Le 1 hebdo

« C’est une aventure itinérante, un rendez-vous en territoire rural et dans l’espace public afin qu’une proposition artistique s’adapte à chaque lieu. »

LE PROJET ARTISTIQUE :

Notre projet a pour scène les villages, les paysages et les vallées, les associations locales, les marchés, les jardiniers, les pompières, les cyclistes endimanchés, les fermières enthousiastes… C’est une aventure itinérante, un rendez-vous en territoire rural et dans l’espace public afin qu’une proposition artistique s’adapte à chaque lieu. C’est une invitation à la découverte et une initiation pour apprendre à ralentir.

En effet, ce monde est pétri de vitesses, de rapides comme sur un fleuve dont on ne contrôle plus le flux. Aussitôt envoyé, aussitôt répondu. Sur ce flot fait de banques, de publicités innocentes, de messages interrogatifs, de réponses approximatives, sur la couche supérieure de ce magma profond de nos pensées humaines flotte une volonté de progrès, de rapidité, d'immédiateté sans conscience profonde. Il faut apprendre à ralentir. Tandis que face aux miroirs de nos salles de bains, nos visages vieillissent. Et s'ils avaient raison, nos ancêtres ? Ceux qui prenaient un après-midi pour aller au village, deux jours pour marcher jusqu'à la ville, une semaine pour se rendre à la capitale ? Ils s’y rendaient à pied, à cheval, à vélo... Il faut apprendre à ralentir. La légèreté, la simplicité, la lenteur, la rencontre, le partage ; ce sont les mots porteurs de ce projet.

LE CONCEPT :

La compagnie L’Horloge Qui Ne Sonne Pas propose de déplacer son spectacle « A l’Intérieur du Silence » à vélo. Elle présente son spectacle dans le village dans lequel elle arrive. Une place de village, une cour, un jardin, un salon ou l’atelier d’un artisan devient le temps d’une rencontre un lieu de représentation.

 

Remarque : Une ‘’tournée’’ peut se construire : relier plusieurs villages de suite sur plusieurs jours. La compagnie peut éventuellement être logée et nourrie chez l’habitant et repartir le lendemain sur les routes où les spectateurs sont également invités à l’accompagner.  

DEUX AXES :

Deux grands objectifs sous-tendent ce projet.

 

Cesser de courir, voir la profondeur du paysage, engager la conversation, découvrir le pays ailleurs que derrière le pare-brise, revenir à l’essentiel, à une vie moins « rapide » et partir à la (re)découverte de sa propre région. Mais il y a aussi des raisons écologiques, éviter de polluer un peu plus la planète à l’heure où l’on tire le signal d’alarme sur le changement climatique.

 

Jouer hors des circuits culturels. Le théâtre de rue, se joue essentiellement lors de festivals importants. En complément, il nous paraît aussi essentiel de décentraliser la culture et d’aller à la rencontre du public qui ne se rend pas au théâtre, au festival, au centre culturel. A ce titre, ce projet artistique se veut toucher des fermes, des jardins, des citoyens, des ateliers, des hommes, des femmes, des enfants qui découvrent ainsi le plaisir des veillées, comme nos ancêtres saltimbanques les vivaient, loin de la télévision.

LE PARCOURS, LE MILIEU RURAL ET SES HABITANTS :

L’hospitalité des accueillants (mairies, bibliothèques, associations, habitants, …) tient un rôle primordial dans la tenue du projet et dans son esprit général de simplicité, de rencontre de l’autre et d’un territoire. Outre mettre à disposition et aménager un lieu pour les représentations, les accueillants du parcours prépare la venue de la compagnie, en informant ses habitants (flyers dans la boite à lettre, affiches, infos sur réseaux sociaux, bouche à oreille…).

 

Notre compagnie est installée et travaille en milieu rural profond depuis 2013. Depuis cette implantation, nous avons essayé de faire venir les spectateurs pour participer à nos actions, nos spectacles, nos créations, collaborer avec nous… Même si nous l’avions constaté, le Covid-19 a remis en exergue que les personnes du milieu rural vivent très isolées sur des territoires renfermant encore davantage les populations dans leur intérieur.

Avec ce projet, nous décidons de changer de cap (même si nous n’inventons rien). Nous choisissons la rencontre approfondie avec le territoire et les habitants. Avec notre vélo, sur très peu de kilomètres, nous décidons d’aller jouer par chez eux, de déplacer le spectacle plutôt que de faire venir les spectateurs, en soit, de décentraliser encore plus loin en étant sur l’itinérance comme le Cinéma Mobile, par exemple.

Nous allons prendre un autre temps pour découvrir et être découvert. Ce rythme laissera le temps au bouche-à-oreille de se faire, à la rumeur d’annoncer qu’un spectacle approche, bien avant que celui-ci n’arrive au lieu d’étape et de nous faire connaitre. Il invitera les personnes rencontrées en chemin à venir voir le spectacle dans des lieux qu’elles n’auraient peut-être pas fréquentés sinon et à s’approprier d’autres lieux de représentation. Nous irons à la rencontre du public en milieu rural, en s’adaptant à leur rythme de vie, de travail et habitudes. En investissant des espaces privés comme des jardins de particuliers pour y jouer des spectacles, le rapport sera privilégié car la compagnie sera invitée par les habitants/la commune : une relation de confiance se créera alors sans intermédiaire, plus directe et plus intime. Ainsi, les personnes ne fréquentant habituellement pas les salles de spectacle seront moins intimidées par exemple, par le jardin du voisin, territoire connu, qu’ils redécouvriront le temps d’une soirée autour du Spectacle Vivant. Après la représentation, cela amènera les personnes présentes à prévenir leurs voisins/famille/ami.e.s des villages alentours des prochaines dates, de notre existence, de nos projets car celles-ci ne seront jamais bien loin.

Nous inventons une manière de pallier les particularités territoriales et culturelles de notre territoire dans sa grande diversité.

LE SPECTACLE :

  •  : « A l’Intérieur du Silence »

 

Spectacle intimiste pour salle et extérieur

Tout public, dès 3 ans

Courte durée et adaptable (de 10 à 35 mn)

Spectacle adaptable selon l’âge des spectateurs

 

Lecture / Ecoute de poèmes et Illustrations sur musique

 

  • Scénographie :

 

Petite forme, petit public, lien intimiste

1 comédien

Version 1 : 4 à 8 personnes, écoute avec casques

Version 2 : 15 à 20 personnes, écoute sonorisée

Structure : mobile : vélo électrique + remorque

Lieu : tous lieux (intérieur / extérieur)

Lieux possibles : garage, grange, lavoir, lieu inhabité,

chez l’habitant, commerces, fermes, ateliers d’artisans,

verger, parc, espace vert, … Soyons imaginatif !

Besoin technique : 220 v.

 

 

 

Ce projet artistique est une suite et en lien avec l’action ‘’Acte de Résistance Poétique’’ : ADRP (**) que mène la compagnie depuis quelques années, en écho à la manifestation nationale ‘’Printemps des Poètes’’ et le rendez-vous mensuel ‘’Pieds Par-dessus Têtes ou Dire Autrement Le Monde Qui Nous Entoure’’ (***) qui se déroule dans les locaux de La Grange Aux Poteries à Liart. Et l’action ‘’Et Si On S’Enregistrait ?’’(****)

 

** ADRP : Il s’agit d’écrire des vers sur des supports divers (papier autocollant, adhésif de bricolage) et de coller ceux-ci sur des supports dans des lieux publics : poteaux, panneaux publicitaires, vitrines, …

 

*** ‘’Pieds Par-dessus Têtes ou Dire Autrement Le Monde Qui Nous Entoure’’ : chaque premier mercredi du mois, la Cie donne rendez-vous, dans les locaux de La Grange Aux Poteries, à Liart, pour partager un moment pour recopier des vers de poèmes proposés, sur un support et ainsi tenter de dire autrement le monde qui nous entoure. D’enregistrer une lecture, … Un moment de rencontres (‘’Vous avez bien 5 minutes ?’’) et d’échanges autour de la Poésie.

 

***** ‘’Et Si On S’Enregistrait ?’’ : Enregistrement audio d’une lecture à haute voix d’un texte, d’un poème… La lecture reçoit ensuite un habillage sonore avant sa diffusion.

QUESTIONNEMENT : (en cours....)

 

  • Le silence ne serait-il que l’absence de bruit ? un vide ? Rien, en somme ?

  • Le silence serait source d’inquiétude ?

  • Peut-on encore s’extraire du tintamarre ambiant ? des bruits incessants qui éloignent la possibilité de l’écoute et de la concentration ?

  • Peut-on encore s’aménager des plages de silence ?

  • Qui habite à l’intérieur du silence de la nature ? Y entend-t-on l’avenir ? Où le trouver ?

LE VÉLO :

La volonté est de centrer cette démarche sur son aspect de tournée artistique à vélo. Il est bien entendu question d’inviter les spectateurs qui le souhaitent à accompagner la compagnie sur le chemin, mais sans forcer cet aspect et surtout en conscientisant le public sur cette démarche de mobilité douce.

 

Dans sa remorque, la compagnie transportera avec elle sa boite à outils poétique pour donner au projet une dimension philosophique, politique, artistique, en proposant lors des rencontres (en amont ou en aval) une ‘’Enquête’’ de territoire avec des Enregistrements Audios.

Il sera proposé aux volontaires de répondre à 1 question :

  •  Qu’est-ce qu’un poème pour vous ?

  • (Qu’y-a-t-il de poétique dans votre village ?)

 

Par cette question très abstraite, inhabituelle, nous tenterons de recueillir une (des) parole(s).

Nous avons déjà commencé dans notre village, depuis plus d’un an, avec les personnes qui viennent à La Grange Aux Poteries, lors de nos interventions en milieu scolaire ou en bibliothèques….

Nous découvrons le rejet que nous avons face à la poésie, comme l’explique très bien Jean Pierre Siméon, dans ses livres et ses conférences… Mais cette poésie est tout de même en nous, sous différentes formes, et en ruralité de façon différente qu’en zones urbaines….

Un Atelier : « Dire autrement le monde qui nous entoure… » pourra également être mis en place. Il s’agit d’écrire sur un support un vers, un extrait d’un Poème, un poème entier, ou tout autre mot (maux ?) et d’aller l’accrocher dans le village. Les participants pourront faire appel à leur mémoire mais la remorque contiendra également quelques livres de Poésie.

 

Remarque : un lien peut se tisser avec la médiathèque, la bibliothèque, le point lecture, la bibliothèque personnelle d’un habitant, du village rencontré.

LA COMMUNICATION :

Un flyer, des affiches, les réseaux des agendas touristiques et culturels, les réseaux sociaux individuels et des communes, la presse et radio locale et régionale, … regrouperont l’ensemble des informations sur le projet : le concept, le parcours, le spectacle à découvrir.

 

Des retours en images, vidéos, enregistrements sonores s’intégreront au fur et à mesure du projet sur la page Facebook de la compagnie, sous la forme d’un journal.

Enfin, au cœur de ce projet, une communication qui continue de faire de faire ses preuves est le
bouche-à-oreille. Chaque accueillant influe lorsqu’il rencontre son réseau, sa famille, ses amis car une attention particulière, soignée et privilégiée est proposée.

TERRITOIRE :

Villages et Espaces Ruraux.

 

REFERENCES : (liste non exhaustive)

            CIE HQNSP

Spect ALIDS visuel 1 Cie HQNSP.jpg
Spect ALIDS visuel 2 Cie HQNSP.jpg
Spect ALIDS visuel 5 Cie HQNSP.jpg
Un artiste dans le village.jpg
Spect ALIDS visuel 4 Cie HQNSP.jpg

Cie L'Horloge qui ne sonne pas soutenue par le Conseil Départemental des Ardennes, Ardennes Thiérache  et la Commune de Liart.

Adhérente au réseau TIGRE Terre D'Imaginaires Réseau Jeune Public Grand EST

Inscrite au dispositif Pass Culture

  • w-facebook
  • Twitter Clean
  • w-googleplus
bottom of page